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02 décembre 2024

Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca

Projet O’Brien : Radisson a le vent dans les voiles

Vos mines vous parlent

Hubert Parent-Bouchard

©Gracieuseté

Le directeur financier de Ressources minières Radisson, Hubert Parent-Bouchard.

Le directeur financier de Ressources minières Radisson, Hubert Parent-Bouchard, a confirmé que l’entreprise exécute plus de 35 000 mètres de forage sur son projet O’Brien présentement, lors d’une conférence organisée par l’Institut Canadien des Mines, à Amos.

 « À moins de 55 kilomètres du projet, nous avons accès à plusieurs infrastructures en place pour le traitement du minerai qui, au fil du temps, ont traité le minerai de plusieurs projets semblables au nôtre. « On donne l’exemple du projet Lapa, qui représente environ 800 000 onces de production à 7 grammes/tonne d’or et situé à 8 km du site O’Brien le long de la route 117. Si on regarde le profil d’O’Brien, le 1 million d’onces d’or en ressources Indiquées et Présumées a déjà dépassé les onces produites à Lapa », a affirmé Hubert Parent-Bouchard lors de sa présentation. Ce dernier affirme que le projet O’Brien va permettre de mettre en valeur les infrastructures de traitement de minerai du secteur, en évitant, du même coup, des impacts environnementaux négatifs. La compagnie minière Radisson mise gros sur son projet O’Brien, grâce à la hausse vertigineuse du prix de l’or et le positionnement stratégique de son gisement, situé non loin des mines Doyon-Westwood et La Ronde, dans le secteur du quartier Cadillac de Rouyn-Noranda. Par ailleurs, le prix de l’action de l’entreprise est passé de 0.21$ à 0.27$ entre le 12 et le 17 septembre 2024 sur les marchés boursiers, principalement dû aux diverses annonces propulsées par l’entreprise aux cours des dernières semaines, qui comprend une entente avec la compagnie minière IAMGOLD pour le traitement du minerai. « Si la viabilité du traitement est prouvée, on estime que c’est plus de 200 000 onces d’or par année qui pourraient être extraites de l’Usine Doyon. » Radisson mise également sur le fait que le gisement se retrouve sur une ancienne mine, qui a été en production de 1933 à 1956. « De 2019 à 2023, on a pu faire croître les ressources, à une teneur de coupure de 4.5 g/t, de 400 000 onces à environ 1 million d’onces avec une moyenne d’environ 9 g/t », a avancé le gestionnaire, qui soutient que la propriété s’étire sur 700 mètres vers l’est et 1 750 mètres vers l’ouest, le secteur ouest qui reste d’ailleurs sous-exploré, ce qui pourrait signifier un potentiel de 2 millions d’onces supplémentaires.  

 Un projet plus vert qu’il ne parait 

La compagnie confirme que 2 foreuses sont présentement en place afin de compléter les 35 000 mètres de forage sur le site. « Si on regarde le protocole d’entente présentement en cours avec IAMGOLD, un coup que la viabilité est définie, on va aller vers une étude économique préliminaire afin d’avoir une mine en production à Cadillac. » Questionné à savoir si le gisement s’avérait beaucoup plus riche que prévu, serait-il bénéfique pour Radisson d’avoir ses propres infrastructures? Hubert Parent-Bouchard affirme que limiter les impacts environnementaux demeure important pour l’entreprise. « C’est quelque chose qu’on devra évaluer et ce sera un beau problème à envisager, mais un investissement plus faible pour faire décoller la mine est préférable à une plus grande empreinte environnementale. On a déjà les infrastructures pour traiter le minerai alors ce serait mieux de s’en servir au lieu d’implanter des parcs à résidus miniers et autres infrastructures », a d’ailleurs conclu le gestionnaire.  

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